Carnet / Nominations
23 août 2019
Décès - Jean Lomer
Jean Lomer
1927-2019
Jean Lomer est né à Strasbourg le 8 octobre 1927. Son père, futur résistant, mourra en déportation. Engagé après son baccalauréat au 6ème bataillon colonial de Commandos parachutistes, il est muté au 1er régiment d'Infanterie coloniale où il peut suivre la préparation à Saint Cyr. Il sera reçu au concours en 1949 et appartient à la promotion Garigliano. Il choisit l'arme du Génie et, après quelques mois au 13ème bataillon du Génie de Trèves, est désigné pour l'Indochine et affecté au 61ème bataillon du Génie au Tonkin. Il y sera chargé d'une périlleuse mission au cours de laquelle sa section est anéantie et lui même fait prisonnier. Survivant à une effroyable captivité aux camps du Tran-Hoa où disparaissent la plupart de ses compagnons, il rentre en France et, après quelques mois de convalescence, rejoint le 13ème bataillon du Génie de Trèves. Après des affectations à Paris et Bar le Duc, il rejoint l'Algérie en 1960 : capitaine au 42ème bataillon du Génie, il dirige dans des conditions difficiles la construction de la route Guentis-Ferkane, jusqu'à son achèvement en 1962. De retour en France en 1963, il supervise de nombreux travaux de construction et d'aménagement à Clermont Ferrand, Issoire, et Poitiers qu'il rejoint en 1965. Chef de bataillon, il est nommé en 1971 à Paris à la Section technique des bâtiments fortifications et travaux où il est l'inventeur d'un système de clôture défensive avec télésurveillance. Il y termine sa carrière militaire en 1974, et prend la direction d'un organisme national de contrôle des constructions, puis de la section de contrôle technique des constructions de Poitiers, cela jusqu'en 1987. Le commandant Lomer était titulaire de la Croix de guerre des TOE, et officier de la Légion d'honneur. Il est décédé le 17 aout dans sa 92ème année, et ses obsèques ont eu lieu le 23, en présence de nombreux membres de la Section, de notre drapeau et de nombreux autres.
Jean Lomer est né à Strasbourg le 8 octobre 1927. Son père, futur résistant, mourra en déportation. Engagé après son baccalauréat au 6ème bataillon colonial de Commandos parachutistes, il est muté au 1er régiment d'Infanterie coloniale où il peut suivre la préparation à Saint Cyr. Il sera reçu au concours en 1949 et appartient à la promotion Garigliano. Il choisit l'arme du Génie et, après quelques mois au 13ème bataillon du Génie de Trèves, est désigné pour l'Indochine et affecté au 61ème bataillon du Génie au Tonkin. Il y sera chargé d'une périlleuse mission au cours de laquelle sa section est anéantie et lui même fait prisonnier. Survivant à une effroyable captivité aux camps du Tran-Hoa où disparaissent la plupart de ses compagnons, il rentre en France et, après quelques mois de convalescence, rejoint le 13ème bataillon du Génie de Trèves. Après des affectations à Paris et Bar le Duc, il rejoint l'Algérie en 1960 : capitaine au 42ème bataillon du Génie, il dirige dans des conditions difficiles la construction de la route Guentis-Ferkane, jusqu'à son achèvement en 1962. De retour en France en 1963, il supervise de nombreux travaux de construction et d'aménagement à Clermont Ferrand, Issoire, et Poitiers qu'il rejoint en 1965. Chef de bataillon, il est nommé en 1971 à Paris à la Section technique des bâtiments fortifications et travaux où il est l'inventeur d'un système de clôture défensive avec télésurveillance. Il y termine sa carrière militaire en 1974, et prend la direction d'un organisme national de contrôle des constructions, puis de la section de contrôle technique des constructions de Poitiers, cela jusqu'en 1987. Le commandant Lomer était titulaire de la Croix de guerre des TOE, et officier de la Légion d'honneur. Il est décédé le 17 aout dans sa 92ème année, et ses obsèques ont eu lieu le 23, en présence de nombreux membres de la Section, de notre drapeau et de nombreux autres.
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